Résumé
Au XVIIe siècle, le Japon n'est plus en guerre et le pays est dirigé avec fermeté. Hanshirô Tsugumo, un rônin (samouraï errant) sans travail parmi tant d'autres, décide de frapper à la porte du puissant clan des Ii. Reçu par Kageyu Saitô, l'intendant du clan, il lui demande la permission d'accomplir le suicide par harakiri dans la résidence. Tentant de l'en dissuader, Saitô commence alors à lui raconter l'histoire de Motome Chijiwa, un ancien rônin qui souhaitait accomplir, lui aussi, le même rituel.
Après une seconde vision et surtout de nombreux films du genre visionnés, je me devais de corriger une critique un peu beaucoup à côté de l’œuvre.
Même si je suis beaucoup plus sensible à un Kitano et Kurosawa, ce Harakiri est une référence.
En VO, sous titré, le ton des acteurs est terrible. Une atmosphère pesante grâce à un rythme plus que mesuré à l’image de la discipline du samouraï.
Je regrette malgré tout, le peu de combats que délivre le film, je m’attendais, de prime abord, à une série de face à face, sabre en main ; mais cela restera plus verbal et tourné vers une confrontation spirituelle, avec des plans rigoureux net et précis.
Mais la fin au fusil, que je ne comprends toujours pas et qui, à la première vision, m’avait achevé, n’en fini pas de me laisser perplexe !
Les acteurs sont énormes à l’image de l’homme d’honneur qu’interprète magnifiquement Tatsuya Nakadaï face au terrible Rentaro Mikuni transpirant d’émotions mais aussi de lâcheté.
Il en reste une belle référence de ce grand cinéma mais pour lequel je reste sur « 7 samouraïs » et qui restera, largement encore, mon préféré.
