Résumé
Paris, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.
Augustine est malade, mais ne sait pas encore ce qu’elle a.
Dans les mains du Professeur Charcot, elle va chercher la guérison à travers un amour impossible.
Stéphanie Sokolinski réalise là une performance très persuasive.
Elle subit une maladie, mais aussi des conditions d’hospitalisation qui à elles seules, rendraient névrosé n’importe quel saint d’esprit.
On devine, qu’à l’époque, le soin n’étaient pas porté aux traités et l’abattage est bien représenté.
L’univers froid et impersonnel est palpable.
On pense d’ailleurs très rapidement à une maison d’aliénés.
Les conditions de la Pitié salpêtrière sont terribles.
On est là, face aux expériences plus qu’aux médications qui à l’époque se font rares.
Un film très dur pour un métier impossible sans moyens. Toujours en quête de subventions après lesquelles court Charcot, interprété par Lindon pour une maladie appelée « l’hystérie », méconnue.
L’histoire nous montre différentes facettes de la maladie, telle des tableaux de femmes parlant d’elles mêmes, très impressionnants.
Adaptation d’une histoire vraie, qui à n’en pas douter, devait être bien plus insupportable encore…
C’est « amusant » de voir le choix de Lindon pour le rôle du professeur, dans la mesure où l’acteur a toujours des attitudes névrosées, ce qui n’enlève en rien les qualités de celui-ci dans son jeu de scène.
