Résumé
Le cadavre mutilé d'une jeune femme est retrouvé à son domicile. Pas d'effraction, pas de témoin : le crime est parfait. L'enquête est confiée au commandant Lassalle (Jacques Gamblin), un flic expérimenté et solitaire, détruit par la mort de sa femme. Alors que d'autres meurtres tout aussi sanglants sont perpétrés, Lassalle est intrigué par la personnalité d'un aveugle, Narvik (Lambert Wilson). Mais l'alibi du suspect est plausible et son infirmité le met hors de cause. Un étrange duel, tel une partie d'échecs, s'engage alors entre les deux hommes.
Bien content de retrouver Besson derrière une idée originale, que du plaisir pour un petit film qui rebondit un peu sur une ambiance « Braquo » de chez Marchal, et un univers flic bien policé…Le scénario est bien tramé et dès le début, le coupable est révélé, donc c’est à travers un jeu de chat et souris que l’on navigue et l’intrigue reste présente, mais sans faire d’éclat il faut être réaliste.
Gamblin fait beaucoup d’efforts pour être à la hauteur de son personnage, que le capital sympathie permet de conserver du bon côté de la balance. Pour Wilson la question ne se pose pas, en tous cas pour moi, et je retrouve l’acteur capable encore une fois, de jouer un rôle de composition à l’opposé de ses habitudes avec un maquillage qui lui va comme un gant.
Bref, j’ai bien aimé cette petite récréation mais ce serait bien que Luc nous refasse un jour un truc à la « Léon », peut être « Mansions »…
