Résumé
Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…
Plan B offre la liberté.
Une belle reconstitution de période de vie dramatique pour un chanceux parmi tant de condamnés.
Inspiré d’une histoire vraie et d’un roman écrit par sa victime, le portrait d’un homme qui a toujours désiré garder la tête haute.
Le film est glauque et vu le sujet il peut difficilement en être autrement. Une autre vision de l’esclavagisme peu abordé dans le sens de l’enlèvement.
Méconnu, les rapts n’auront pas fait état de beaucoup de réalisation et cette vision apporte encore un regard nouveau sur toute la bestialité dont certain pouvaient être capable pour quelques pièces. Pouvaient…bien que l’esclavagisme ne soit pas aboli encore à ce jour…La soumission de l’homme par d’autres hommes, un sujet d’envergure avec des prestations incroyables et une Lupita Nyong’o déchirante. Elle apporte à elle seule, un côté dramatique et violent face au déchainement de haine d’un couple fou et sans remords face à des atrocités parfois insoutenables.
Une vision, intéressante également, car bien avant l’abolition de l’esclavage, merci Lincoln, on ne s’imagine pas et encore moins, se représente au cinéma, une vie « normal » pour des gens de couleur.
Le film ne s’étend pas en grandes démonstrations et pourtant la violence est omniprésente et pesante. La manière de briser un être, le plaisir de jouer avec et d’en faire ce que bon lui semble…mais paradoxalement, pour moi, le tournage offre une vision de vie confortable pour ces esclaves, et j’imagine mal des conditions pareilles pour des hommes et femmes de si peu d’importance. Mais quoi qu’il en soit, l’approche est intéressante même s’il y a beaucoup d’égards quant aux traitements que chacun pouvaient subir.
Un film osé, qui voit le jour, et qui je pense, n’aurait peut être pas eu beaucoup de chance de se faire il y a encore que quelques années.