Résumé
Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qu'il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour nettoyer l'humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l'humanité d'une destruction totale.
Premier gourou.
Bryan Singer revient pour ce dernier volet en date dans la ligne du précédent. Le budget y est colossal avec 250M$ pour un spectacle hallucinant. Tous les héros en herbe seront présents ou presque pour cette nouvelle partie de la genèse des origines et c’est clairement le visuel qui est visé. Avec une grosse dose d’effets en tout genre, je reste malgré tout un peu sur ma faim dans la mesure où le scénario se cherche une nouvelle horde de méchants dans le passé et peine à avancer. Après avoir largement traîner la patte sur toute la rancœur que certains supers auront pu accumuler un instant pour être mieux au service d’un certain mal. Pas beaucoup de place pour l’humour non plus ou le décalage, mais des dialogues bien plats qui ne participent pas vraiment à agrémenter l’histoire. Turner ressemble de plus en plus à Katniss, tant dans sa ressemblance à l’actrice que dans l’importance du rôle et semble même en prendre l’aura un instant dans le duel à Apocalypse. Ca tourne dans tous les sens pour toucher peut être un public plus large ou plus jeune mais au détriment d’un scénario solide. Du grand spectacle au service d’une chasse à l’image et au percutant toujours plus grand au détriment de beaucoup de choses.