Résumé
Hambourg, Allemagne, de nos jours. Un mystérieux jeune homme d’origine tchétchène et russe, cherchant désespérément de l’aide, arrive à l’agonie dans la communauté islamique de la ville pour récupérer la fortune mal acquise de son défunt père russe. Rien chez ce jeune homme ne semble clair : est-il une victime, un voleur ou, pire encore, un extrémiste aux intentions destructrices ? Un banquier britannique et une jeune avocate déterminés à défendre les plus démunis vont se retrouver mêlés à cet imbroglio. Ce faisant, ils sont sous la surveillance du charismatique et perspicace chef d’une unité secrète d’espionnage allemande, qui se bat pour assembler les pièces du puzzle alors que l’heure tourne.
Le songe de l’idéalisme.
Aux antipodes du stéréotypes habituel « espion », Hoffman tire sa révérence sur un rôle terrible. Il n’a pas de conquêtes, ni de physique bodybuildé mais le héro de cette histoire est un homme honnête et franc, meurtri par un passé compliqué. Un personnage sincère, trop peut être pour ce rôle particulier.
L’équipe autour de lui, renforce bien l’esprit de ce leader. Mc Adams est toujours aussi belle et apporte cette touche féminine et nécessaire dans cette histoire à la violence passive et bien réelle. Dobrygin, inconnu, est juste incroyable.
Face à lui, des monstres qui ne seront pas non plus ceux que l’on nous sert d’habitude. John le Carré a participé à la mise en scène de l’adaptation de son livre. L’espionnage avec un grand E, des intrigues bien montées et une histoire prenante. Si le film m’a plu, la seule ombre est le rythme très posé de toute l’intrigue. Evidement, ce n’est pas un film d’action à la 007, mais l’intensité parfois est un peu étouffé à l’image d’un patriarche qui en fait quand même beaucoup.
Les personnages sont attachants et l’histoire bien ficelée. le tempo, à défaut de prendre son temps, aura l’avantage de ne rien laisser au hasard, décortiquer chaque moment en s’attardant sur les personnalités de chaque acteur. Une manière de participer en temps que spectateurs.
Un très bon moment avec une fin à l’image de tout le film, sans trop de surprise ou rebondissement. Ca manque, mais ce côté immersion dans un monde glauque et obscur dans lequel baigne cette équipe au trop grand cœur n’est pas désagréable du tout.
