Résumé
A 34 ans, Arnaud Mustier, avocat et philosophe, est un symbole de réussite et d'excellence. Pour son frère Jules, 16 ans, il est surtout chiant, très très chiant ! Jusqu'au jour où Arnaud est pris d'étranges pulsions et se découvre quelques boutons d'acné. Le diagnostic tombe: il souffre d'un syndrome rare de puberté tardive. Emporté par un tourbillon hormonal, et en compagnie de son frère et sa bande, il va découvrir la jeunesse qu'il n'a jamais eue.
Mytho mais pas trop.
Le fort antipathique Laffite s’offre une cure de jouvence en proposant un personnage qui va se bonifier au fil des minutes. Un jeu qui offre une belle palette de personnalités et l’acteur se rend plaisant après avoir été franchement détestable. Les ados, quant à eux, les vrais, s’amusent laissant la place pour une comédie gentillette mais jamais grinçante. Rollin, le retour, « ça c palace » avec un toubib d’enfer, toujours aussi décalé.
Tout est assez convenu, pas d’évocation particulière d’une jeunesse revendiquant quoi que ce soit à travers les yeux de cette ado sur le retour.
Mise à part une coupe de cheveux et deux ou trois jurons, ça ne choque pas la galerie.
L’histoire aurait pu être un peu plus osée, le grand ayant des moyens, avocat, je m’attendais à un peu plus d’extravagances du personnage.
Là, 2 coups de téquila, une fumette et tout le monde au lit. Ca effleure gentiment les mixités sociales sans aucun travers, risque zéro.
Après avoir trouvé le temps très long en première partie, heureusement la seconde est un peu plus délurée et donne envie de se marrer mais la fin retombe vite avec une morale très sage sur le passage d’une période qui ne doit pas laisser trop de trace mais qu’il ne faut pas oublier trop vite…C’est pas le meilleur film du genre mais pour un premier long métrage de Séguéla c’est pas trop mal.
