Résumé
Depuis de longues années, M. Meacham, un vieux sculpteur sur bois, régale les enfants du coin avec ses histoires sur un féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine. Pour sa fille Grace, garde forestière de son état, tout ceci n’est que contes à dormir debout… jusqu’au jour où elle fait connaissance avec Peter. Ce mystérieux petit garçon de 10 ans - qui dit n’avoir ni famille ni foyer - assure qu’il vit dans les bois avec un dragon géant baptisé Elliott. Et la description qu’il en fait correspond étonnamment à celui dont parle son père… Avec l’aide de la jeune Natalie - la fille de Jack, le propriétaire de la scierie -, Grace va tout mettre en oeuvre pour découvrir qui est vraiment Peter, d’où il vient, et percer le secret de son incroyable histoire…
L’homme qui murmurait à l’oreille des dragons.
Et oui, Robert est là, mais il ne tiendra pas le haut du pavé. Entre mini Tarzan et l’enfant sauvage, Oakes Fegley interprète avec beaucoup d’émotion le personnage de Peter. Dans une histoire bien originale qui reprend le sujet de 1977, une adaptation plus contemporaine qui touche et émeut après une entrée en matière très sombre, qui heureusement (pour les tout petit) ne fera pas peur plus de 30 secondes. Suivra la magie et le fantastique d’un dragon qui survole le film, entre fiction et réalité grâce à des effets qui le font paraître tantôt imaginaire tantôt bien réel mais toujours doux et gentil. De nombreuses choses sont reprises si ce n’est la voix de Elliott qui pourrait sembler manquer. Mais Lowery, le réalisateur, a misé sur le fait que les expressions de l’animal y suffiraient, aidé par le jeune petit prodige Fegley qui fait paraître le dragon comme s’il existait de manière bluffante, c’est une réussite. Le rose du dragon d’origine n’aura trouvé son égal que dans le nombre de rouquins ayant participés au film. Disney décide de remettre le couvert et ça marche vraiment bien. La firme sera aidé en cela par Peter Jackson qui prête tout son talent pour une rêverie où petit mais également grands trouveront leur bonheur.
Le seul détail un peu bizarre sera les scènes obscures à la limite du noir où on ne distinguait plus grand-chose ; à moins que ce ne soit le cinéma qui faisait des économies de lampes de projecteur ?!?
