Résumé
Gustave Klopp est narcoleptique. Il s'endort n'importe où, n'importe quand, ses fréquentes crises de sommeil sont aussi brutales qu'inattendues. Si cette maladie constitue un véritable handicap pour sa vie professionnelle, elle lui permet cependant de vivre, dans ses rêves, des aventures inoubliables. À peine endormi, Gustave devient Klopp, un super-héros invincible et vengeur...Gus partage sa vie entre Pam, sa femme qui tient une boutique de manucure et qui rêve à des jours meilleurs, et Lenny Bar, son meilleur ami, karatéka approximatif, disciple inconditionnel de Jean-Claude Vandamme. Ce petit monde est prédestiné à une vie simple et pépère, dans une petite ville qui sent bon le bonheur et la sérénité. Mais Gus a décidé de "bouger son cul" et entame une thérapie de groupe. Son psy, Samuel Pupkin, découvre alors que Gus transforme ses rêves en incroyables bandes dessinées...
L’histoire d’un narcoleptique, surdoué en création de bande dessinée…fatale pour sa maladie…
Un film bercé par la belle musique de Sinatra en première partie…jusqu’au réveil !
Guillaume Canet nous offre là une belle prestation d’un malade cherchant désespérément à s’accomplir dans ses dessins sans que personne ne le soutienne…Un parallèle est représenté entre lui qui essaye de s’épanouir à travers sa passion du dessin pour juste vivre et la notoriété ou réussite recherchée désespérément par n’importe quel moyen par tous les autres personnages du film.
Il est surdoué mais personne ne croit en lui, sauf son père, interprété par un Jean Pierre Cassel toujours au top, qui va mourir trop vite.
Un casting bien chargé, Berléand, Lellouche,… même Jean Claude Van Damme est là! Grace à lui, tout fini par être « aware » pour Poelvoorde.
J’ai bien aimé les couleurs très contrastées du film qui nous donnent l’impression d’évoluer à travers un songe, ou une BD. Des superbes scènes dignes de films de science fiction illustrent les rêves fous de Gustave. Un film où on ne s’ennuie pas un instant et où les dialogues sont riches. A voir, assurément…rien que pour Canet…
