Affiche du film "Man on the Moon"

Man on the moon

Man on the Moon

19991 h 55 min
Résumé

La carrière du comique américain Andy Kaufman, mort en 1984 d'un cancer du poumon. Né à New York en 1949, il débute dans de nombreux cabarets avant de se faire remarquer à la télévision dans la célèbre émission "Saturday Night Live". Il est une des vedettes de la série "Taxi" puis provoque les réactions les plus diverses en montant des spectacles originaux, notamment au Carnegie Hall de New York.

Métadonnées
Réalisateur Miloš Forman
Durée 1 h 55 min
Date de sortie 22 décembre 1999
Détails
Média
Statut
Note Excellent
Images
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L’homme dont ses rêves étaient ses plus grands ennemis. L’adaptation cinématographique d’un morceau de vie d’un personnage comique bien haut en couleur. Un film terrible dans lequel tout le talent de Carrey va pouvoir prendre une dimension incroyable. Pour moi, jamais ses grimaces et attitudes loufoques n’auront trouvées meilleures situations que dans ce long métrage. Il a su révéler la folie qui sommeillait dans son personnage afin de le développer celui qui interpella au plus au point tout une profession. J’avais vu ce film à sa sortie et par chance Arte l’a diffusé …en VO. Et je dois dire que j’en ai pris plein les yeux……..et les oreilles. Ce personnage, qui aura passé sa vie à surprendre et étonner, avec des provocations plus folles les unes que les autres, et superbement interprété par Jim, me fait penser à celui qui de par chez nous, dit que c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui, sacré Rémi. Andie était un homme qui se rendait détestable et incompréhensible à travers un art qu’il voulait s’approprier et transformer.

Ce sera à travers le rejet du public qu’il aura finalement donné l’impression d’une personne qui désirait par-dessus tout se faire remarquer et que l’on aime à travers des caprices similaires à ceux d’un enfant.

Et c’est avec les yeux de Jim Carrey que l’on perçoit toute la sensibilité qu’il pouvait y avoir chez le vrai Andy, en tous cas c’est ce que j’ai ressenti au final, avec cette interprétation d’un homme bien plus torturé que compliqué, qui pour son plus tragique cas, plus rien ne pouvait devenir sérieux ou vérité à la manière du petit berger d’Esope. Finalement et au crépuscule (merci Elpingosandy) de sa vie, on se demandait encore comment ce génie du spectacle aura pu innover, créer ou si tout simplement il était fou et inconscient de ce qu’il faisait au point de faire passer un crise cardiaque en direct pour un simple canular, alors qu’il ne désirait, avec ses mots, qu’un monde d’amour et fraternel.

Author: admin5508

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