Le Loup de Wall Street
L'argent, le pouvoir, les femmes, la drogue... Trop n'est jamais assez.
Résumé
L'histoire vraie de Jordan Belfort, un courtier en bourse qui passa vingt mois en prison pour avoir refusé de participer à une gigantesque arnaque, dévoilant la corruption et l'implication de la pègre qui sévit à Wall Street et au-delà des États-Unis. L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…
Attrape moi si tu peux volume II.
Les suites sont décidément toujours aussi mauvaises, vive Spielberg.
Un bien piètre film pour moi, durant lequel je me suis profondément ennuyé.
Trois longues heures à attendre le développement d’un sujet rendu bien creux par un scénario nauséabond.
L’histoire ne cherche à rebondir que sur les frasques exubérante de vendeurs à la sauvette de titre au second marché, ayant perdu tout scrupule sur la forme ou sur le fond. Lieux communs en tous genre, argent, sexe et ce qui va avec, délits d’initiés et bien d’autres. Je me réjouissais à l’idée de voir un film abordant un titre sans croupir autour des salles de Wall Street, mais en fait ce fut encore pire ! On est à des années lumières de Casino et de la grandeur du scénario tant dans l’histoire que dans les personnages.
On se noie dans des scènes sans importances avec des images qui ne reflètent rien et surtout pas le remord en quoi que ce soit ou un cheminement particulier.
Le film passe brièvement sur ce qui aurait pu être l’ascension vertigineuse d’un loup assoiffé d’or, ou encore sur une enquête cherchant à démanteler un groupe au pouvoir tentaculaire, ou même encore rebondir sur des victimes dont le combat aurait donné une image un peu plus belle à cette histoire.
A la place de cela, on a droit à l’argent, vaguement justifiée pour étaler des scènes orgiaques et décousues, de l’abus en tout genre, de la petite délation racoleuse comme le reste de l’histoire pour faussement intéresser un sujet qui n’en sera même plus un à la fin.
Côté acteur, je reste sur ma faim avec une surprise à la vue d’un McConaughey à l’air chétif et malade, mais peut être était ce une volonté d’incarner un homme ronger par les substances à moins que ce ne soit les remords.
On aurait pu retenir un bel adage comme « argent mal acquit ne profite jamais », mais je trouve que ce serait faire encore trop d’honneur à ce spectacle insipide offert en pâture.
J’aurai au moins eu le plaisir d’apercevoir la bombe Robbie, réellement éblouissante de beauté.
Pour le reste, il ne m’en restera pas grand-chose demain matin…le but ultime n’aura jamais été effleuré ; créer la demande…