Résumé
Dave Lizewski est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom – Kick-Ass – se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Le voilà pourchassé par toutes les brutes de la ville. Mais Kick-Ass s'associe bientôt à d'autres délirants copycats décidés eux aussi à faire régner la justice. Parmi eux, une enfant de 11 ans, Hit Girl et son père Big Daddy, mais aussi Red Mist. Le parrain de la mafia locale, Frank D'Amico, va leur donner l'occasion de montrer ce dont ils sont capables...
Attention, hargneuse en colère.
Qu’il fait plaisir à revoir ce volet.
Une belle représentation de justicier, sans pouvoir particulier si ce n’est une sacrée confiance en soit et un accoutrement des plus farfelus. Le trio est très bien. Encore Cage aussi talentueux que d’habitude quoi qu’il joue ; Aaron est génial et apporte à son personnage complètement à l’opposé des gros balaises habituels, un peu lâche mais avec une seule envie, faire justice. Un bel idéal de jeune qu’il porte parfaitement et pour lequel Moretz va lui prêter main forte de manière incroyable du haut de son mètre et des poussières avec des acrobaties très aériennes. Fallait vraiment oser faire faire ça à une gosse. Gros délire et le pire c’est qu’on est à fond derrière elle, sacré réussite. Le film aurait pu s’appeler Hit Girl, ça n’aurait pas gêné plus que ça.
Sous ses airs de distractions simplettes, les actions sont saignantes, digne d’un Tarantino, ça coupe et charcute allègrement en filmant sans écart les moment juteux de chaque passe de sabre ou de balle perforante. Le film garde son côté super avec des environnements hyper colorés qui font plonger dans un univers fantastique une réalité parfois bien terre à terre. Tout est dans le rythme endiablé et la musique n’est pas en reste car tout est bon.
Un nouveau comics adapté à l’écran et une belle réussite, c’est Romita Sr qui doit être fier du fiston (traître aux Marvel quand même pour le coup). Un gros plaisir de voir une mise en scène de personnages qui se permettent tout sans prendre peur de choquer. Parti dans une telle lancée, l’histoire aurait pu se permettre encore plus d’excentricité et de prime abord, j’aurai été tenté de dire que le premier jus servait à ouvrir les portes d’un nouvel épisode à suivre, mais non.
Même après avoir vu le film plusieurs fois, le plaisir est toujours entier et la redécouverte après le 2 creuse encore un peu plus encore le fossé.
