Résumé
Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie: Le vol du "Florentin", un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l'experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d'un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu'elle n'aurait pas pu imaginer.
J’aime bien Attal et le côté endimanché face à l’autre aspect du personnage, simple et faussement benet m’a bien plu. De nouveau, Barbier fait appel à lui après « Le serpent » (avec Cornillac). Même si le couple avec Béjo semble tellement improbable, tout colle bien et l’approche du personnage le rend crédible avec un petit côté Pacino. Béjo est plus crédule que nécessaire et son côté farouche de seconde partie est attractif.
L’approche réfléchie de l’insertion du dévaliseur est adroitement présentée. Pas évident d’imaginer une aproche lisible et possible et tous les rebondissement face aux embuches de la réalisation du braquage sont bien même si c’est un peu tiré par les cheveux. Et je neparlerai pas de la copie d’une pierre à presque 130 faces dans un bout de résine similaire à un vrai diamant, heureusement un juif était là, bonjour les caricatures…
Un beau bracage pour une somme qui semble desuet face à l’organisation démesurée nécessaire. Heureusement, l’histoire s’enrichit d’une seconde partie presque sans rapport direct à une demi heure de ce qui semble être la fin et permet de s’intéresser au nouvel aspect de l’histoire, maquiavélique.
Ca bouge, sans être haletant, j’ai suivi avec intérêt pour voir une chute qui me laisse un peu sur ma faim. La dernière action, plus que prévisible, se veut un brin humoristique mais signe du coup la fin de tous les personnages sans alternatives.
