Affiche du film ""

La ligne verte

La Ligne verte

Il ne croyait pas aux miracles. Jusqu'à l'arrivée de ce prisonnier.

19993 h 09 min
Résumé

Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s'efforcant d'adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

Métadonnées
Réalisateur Frank Darabont
Durée 3 h 09 min
Date de sortie 10 décembre 1999
Détails
Média
Statut
Images
Aucune image importée pour ce film.

Chapeau l’artiste auréolé.

 

Je pourrais voir ce film cent fois, je ne m’en lasserai jamais. Une merveille.

Stephen King est vraiment un maître et cette adaptation est largement à la hauteur de l’ouvrage avec peut être une grosse dose de sentiments en plus, mais jamais dérangeante.

Dans ce fantastique film, Duncan n’est pas terrifiant mais fabuleusement magique.

Un vrai travail de foi qui va bien au-delà des dogmes (même pour JC version 2,11m et 162kg de muscles), un miracle que chacun voudrait s’accaparer mais la réalité me semble bien plus simple à travers ce que Coffey ne cesse de répéter et ne fait que combattre pour ne défendre que l’Amour de l’autre, et ainsi même si des athées voient le film est sont touchés par cette grâce, l’objectif sera totalement atteint.

Chaque fois que l’on voit le géant, l’émotion est énorme, que ce soit face aux abominables horreurs de la réalité ou au visage angélique et innocent face au spectacle du « paradis ».

Jusqu’au bout, on a envie de crier à l’injustice, que l’on pourrait facilement extrapoler au sujet de la peine de mort omniprésent dans un pays qui applique encore cette finalité… mais le sujet n’est pas d’actualité pour cette fable destiné au songe uniquement. Pas même non plus, le sujet de la discrimination raciale d’époque, ébauché, mais jamais développé plus que ça. Clairement, le film, bien moins que le livre, cherchera une sensibilité visuelle et sensitive.

Le scénario est énorme avec la mise en scène progressive de tous les personnages dans un univers irréel et pourtant… des images et montages très bons comme le moment où les quatre gardiens vont chercher le condamné à travers un défilé de cellules qui semblent interminables et ne durent pourtant que quelques secondes. Les décors sont bluffant de réalisme et complète l’histoire et l’atmosphère fantastique du film avec une musique qui arrache les larmes.

Un destin tragique pour une merveille de l’humanité. Un être qui aura été repris trop tôt, à l’image de son dernier voyage à l’âge de 54 ans seulement, pour cet homme au cœur au moins aussi énorme que l’était sa stature.

Author: admin5508

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