Résumé
Le maître de Kung Fu se rend aux États-Unis où son élève a bouleversé la communauté locale des arts martiaux en ouvrant une école de Wing Chun.
De l’autre côté de la clôture, l’herbe n’est pas plus verte.
Premier film pour un retour au cinéma après une période confinée bien longue!
Et quel plaisir de retrouver Donnie Yen dans ce qui semblerait bien être le dernier volet de cette saga.
Historique ou non, la romance fait voyager Maître Ip en terre étrangère illustrant une génération d’arrivants sur une nouvelle terre promise, accompagnée de tout ce que la stigmatisation peut avoir comme illustration.
Au delà du personnage principal vient s’insérer celle du disciple, un certain Bruce Lee. Retour sur la mauvaise image de celui qui avait révélé, aux regards de certains maîtres, les secrets de l’âme des chinois.
L’image asiatique donc en terre hostile, à grands renforts de traits caricaturés dans les gestes ou situations.
Mais surtout un cinéma digne de celui des ambiances de kung-fu que Bruce Lee mettait en scène dans les années 60. Les décors chauds, colorés et bien proprets pour afficher de beaux combats parfaitement synchronisés dont on ne se lasse pas.
Une image pour rendre toute l’ampleur du travail d’une vie de pratique que le cinéma aura voulu même voler à Donnie Yen, refusant de négocier ce que chaque geste aura tant coûter de vocation. Le montage vidéo pour remplacer le personnage lorsqu’il ne sera plus plus là est au goût du jour mais pas encore aux yeux de tout le monde. Un plaisir jusqu’au bout, face à un grand blanc bien prétentieux aux rangers bien cirées qui ne manquera pas de se prendre une bonne volée comme on pouvait s’y attendre. Un champion du monde et même Tyson s’y était frotté alors ce n’est sûrement pas un GI bien raciste qui fera la différence….même si notre cher Ip devait avoir dans les 60 ans alors…
Comme quoi, les arts chinois conservent.
