Résumé
Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs. Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves… Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Même pas une seconde de générique et déjà le rouge des écritures qui défilent annoncent la couleur.
La Tarantino’s touch commence, avec une belle effervescence de chair humaine explosive, ainsi qu’une non moins magnifique mâchoire chevaline volant en éclats…
Je vois d’ici les associations de protections d’animaux faire des bonds.
Sinon, une histoire recuite, pour un amateur de tartare, ça change, mais c’est vrai que les condiments ont changé de main et les aromates se sont diversifiés en presque 50 ans…
Le duo Foxx, Waltz demeure gagnant et on suit les tables qui nous mèneront finalement au service de la douce Broomhilda, épouse du ténébreux Django.
Quentin aura quand même réussi à garder la viande froide pendant une durée de presque 50 minutes, pour se lâcher dans une boucherie haut de gamme, enveloppé par un décor style maison Louisiane, ce qui nous change des restos asiates.
Le passage des cagoules est excellent, petit clin d’œil au KKK en herbe ; enfin un qui nous révèle les difficultés d’adaptation des bourreaux afin de pouvoir bien faire leur travail, et tout ça avec humour…N’oublions pas que nous sommes en pleine période d’esclavagisme et que les hauts le cœur concernant les violences ne sont pas superflus, pour le coup, les scènes de boucherie sembleraient presque dénaturées.
Di Caprio est splendide dans son rôle de maître de domaine et le couple Foxx/Washington semble bien marcher pour ce « Ray » de lumière…