Affiche du film "Dans ma peau"

Dans ma peau

Dans ma peau

20021 h 33 min
Résumé

Agée d'une trentaine d'année, Esther réalise ce dont on peut rêver à son âge : en mission dans une société d'études de marché, elle réussit à passer chef de projet junior. Elle vit aussi une histoire d'amour avec Laurent avec qui elle envisage d'acheter un logement. Tout va donc bien jusqu'au moment où elle tombe dans le jardin sombre d'une maison où se tient une soirée à laquelle elle participe. Plusieurs heures après sa chute, elle se rend compte qu'elle est vraiment blessée et doit se rendre aux urgences. Elle ne comprend pas pourquoi elle n'a pas senti cette blessure, pourquoi elle n'a pas eu conscience de ce qui se passait dans son corps. Esther commence alors à se lacérer la peau, comme pour retrouver la présence de son corps.

Métadonnées
Réalisateur Marina de Van
Durée 1 h 33 min
Date de sortie 4 décembre 2002
Détails
Média
Statut
Note Bon
Images
Aucune image importée pour ce film.

Ames sensibles, s’abstenir.

De l’automutilation à l’anthropophagie, le film dérape complètement.

Plus l’histoire progresse et plus cela devient insoutenable.

La manière dont Marina se filme est incroyable de dégoût à travers un plaisir malsain de mutilation et de nécessité perverse de sentir le besoin du goût de ses membres.

Même les sons deviennent insupportables à l’image de la scène du restaurant ou même l’étourdissement de la foule environnante.

Une chute abyssale, vertigineuse pour nos yeux face une femme qui ne se rend plus compte de quoi que ce soit. Un burn-out qui dérape complètement, une détresse immense pour une femme qui perd pied et que personne ne comprend vraiment, et c’est là que le film devient réellement captivant, devant toute l’horreur, la mise en évidence terriblement bien interprétée de cette femme si fragile. Tout se coupe, tout se découpe, jusqu’à morceler l’image elle-même.

Au bord du vomissement par moment, il est sûr que je ne reverrai pas ce film, mais quel mis en image. On n’est pourtant pas dans un film d’horreur, rien ne nous fait bondir du siège, mais la manière progressive de dévoiler l’irrésistible besoin de sentir sa chair est infernale.

Après toute cette douleur, je regrette la fin qui laisse sur sa faim (le mot est faible).

Un film à voir en sachant vraiment de quoi il retourne.

Author: admin5508

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