Résumé
1840, à l'apogée de la guerre, l'armée des États-Unis tente de réduire les derniers groupes d'Indiens Séminoles vivant en Floride. Pour l'aider, elle fait appel au taciturne capitaine Wyatt. Ce dernier a pour mission de détruire un fort dans lequel les contrebandiers entreposent les armes qu'ils livrent aux Indiens. Leur mission accomplie, les Américains rebroussent chemin après avoir libéré quelques prisonniers, dont une jeune femme, Judy Beckett, dont Wyatt tombe amoureux...
Diables rouges
Le prolifique Walsh aménage l’histoire à sa sauce, comme d’habitude, et nous fait vivre une belle aventure face à des séminoles sanguinaires. Des sauvages sans aucun état d’âmes, désireux de conserver leur territoire en pleine tentative de domination et d’expulsion (encore une fois), plongés dans une guerre qui ne verra aucune fin déclarée. Grâce à un Gary Cooper toujours impeccable, le personnage principal prend une dimension supplémentaire. Un véritable meneur avec le charisme que l’on connaît à l’acteur. Contrairement à nombre de film de l’époque, la romance aura peu de place dans cette histoire et le conflit n’en prend que plus d’envergure avec des décors originaux pour un western décalé de l’autre côté du continent. La guerre fait rage et les combats sont nombreux à noter les scènes de prise du fort assez spectaculaire et intense tout comme celle de lutte filmée sous l’eau particulièrement réussie, surtout pour l’époque. Un grand classique du genre avec, en petite particularité, le célèbre cri retentissant de Sheb Wooley entendu pour la première fois qui demeurera dans plusieurs films du style voir bien plus moderne comme Star Wars, Twilight ou Star Trek, une vraie petite référence au même titre qu’un Weissmuller pour Tarzan. Au final, un bon « eastern » et de belles images.
