Résumé
Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.
Ce qui né courbé doit le rester
Quelle recette pour être plus près des étoiles ; Niccol va s’employer à la trouver à travers son premier long métrage avec une histoire hors du temps et sans endroit bien particulier, si ce n’est sa destination ; Saturne. Une nouvelle fois, les manipulations génétiques ou eugénisme sont au cœur du sujet mais l’approche est romancée et reste évocatrice, bien que sur le fond, le sujet soit terrifiant. Le prêt d’un corps contre celui d’un rêve, un fabuleux voyage à la porte de l’espace. Jusqu’au bout de son rêve, Hawke, « invalide », va nous emmener avec lui dans une folle aventure guidée par une volonté incroyable, et, enivrés par sa persévérance, Law et la superbe Thurman vont l’accompagner. Non, ce ne sera pas parce que les statistiques donnaient perdant un enfant à la naissance qu’il ne pourra pas réussir. Une ode à la différence et à la chance pour tous.
Une histoire bien poétique et romantique pour une fiction, sans effets visuels mirobolants, aux allures de rêves d’enfant. Et ce n’est pas l’environnement froid et vide permanent qui refroidira les ardeurs du film et de ses protagonistes. Une belle humanité mise en valeur face à la rectitude frigide de nouvelles lois sans âmes face auxquelles les dérapages de fins de tous les personnages ou presque feront honneur ; heureusement, les lois sont faites pour être transgressées. A croire que l’histoire aura été si belle pour les 2 acteurs principaux Ethan et Uma, qu’ils se marièrent peu après.
