Amistad
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Le combat continue.
Résumé
En 1839, "l'Amistad", navire espagnol transportant des esclaves africains, est pris dans une violente tempête au large de Cuba. Une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer de leurs chaînes et se retournent contre leurs bourreaux, qu'ils passent par les armes. Cinqué, leur leader, oblige le capitaine à les ramener vers l'Afrique, mais celui-ci, profitant de son ignorance, met le cap sur l'Amerique. Jetés en prison, les mutins vont être défendus par deux fervents abolitionnistes, Theodore Joadson et Lewis Tappan, qui engagent un jeune avocat, Roger Baldwin.
Images stroboscopiques
Une histoire invraisemblable dans laquelle des esclaves vont briser leurs chaînes. Et au-delà de la mutinerie à bord de la Amistad, le combat impensable pour la liberté. Hounsoun, fabuleux et McConaughey face au reste du monde. Des acteurs qui monopolisent l’ensemble de bien belle manière, comparativement à Freeman très superficiel tant dans le rôle que dans le jeu. Hopkins tient le beau rôle mais reste très secondaire avec une interprétation sans éclat.
L’histoire demeure une terrible épopée historique poignante comme il se doit. Un Spielberg très discret avec, pour la première fois, sa propre maison d’édition Dreamworks. Un film de plus pour relater une histoire vraie et en profiter pour dénoncer une oppression dans laquelle l’histoire de l’Amérique va s’entacher une nouvelle fois. Mais il ne faut pas s’y tromper car la réussite sera, malgré tout, à la hauteur du drame. Le patriotisme sera sauf.
