Résumé
Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des États-Unis. Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force.
Pèlerinage en plein désert.
Superbe voyage initiatique pour la belle Reese. Un très beau rôle de composition loin des habituels personnages légers et assez futiles qui semblent lui coller à la peau.
Pour cette traversée solitaire, adaptation d’un fait réel et livre de l’auteur, elle va devoir chercher au plus profond d’elle-même des ressources inconnues que le scénario et le jeu de l’actrice s’accordent à nous révéler.
De beaux paysages, des rencontres magiques et une volonté de vouloir admettre que quoi qu’elle ait vécu, la vie vaut encore la peine d’être continuée.
Une belle renaissance au bout d’un chemin personnel après avoir fait face à elle-même comme dans un miroir pour une confrontation sans merci.
On sent la peur, la souffrance et les moments limites où le basculement est proche.
Contrairement au film de et avec Sean Penn, l’histoire n’essaie pas de faire acquérir une certaine indépendance ou confiance en lui, au personnage principal.
Ici, on est face à une femme en quête d’accepter son passé et de le gratifier afin de continuer à avancer. Ne jamais rien regretter car c’est ce que l’on fait qui nous permet finalement d’être là où l’on se trouve.
« Si ta volonté te lâche, dépasse ta volonté » par Emily Dickinson.
