Résumé
Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.
Carte secrète
Après beaucoup de suite, l’épopée revient sur son passé avec le premier volet d’une « Star wars story » ; tout est bon pour remettre le couvert sur un univers fabuleux de plus de 40 ans. D’autant qu’à l’époque, Lucas n’avait pas forcément ni le temps, ni l’argent pour développer toute l’immensité des éléments qu’il voulait aborder. Et pour cette fois, j’ai trouvé que le raccord était un beau résultat. Au-delà de la réussite visuel indéniable, grâce notamment à un réalisateur fort brillant pour le grand spectacle (même si je n’avais pas forcément aimé son Godzilla), Edwards fait des merveilles dans un environnement existant et encore nettement amélioré, l’histoire arrive à nous faire coller à un dévoilement de péripétie qu’auront traversés les rebelles. Grâce à des personnages éphémères interprétés par de grands acteurs, nous vivons une aventure un peu particulière. Tous les acteurs doivent rêver de participer à une telle aventure et ni Whitaker ni Mikkelsen ne semblent déroger à la règle, même s’il est dommage qu’on ne les verra plus par la suite, tout comme Jones et Luna. Bien rare que chaque héro du film meurt à la fin de l’épisode. A moins de faire l’histoire de chaque personnage. Il semblerait que le cinéma ne soit plus à cela prêt aujourd’hui pour peu qu’un succès soit arrivé. Une aventure qui s’étoffe encore un peu plus de belle manière. Lucas peut être heureux de cet intermède.