Résumé
Dans un futur proche, les hommes sont parvenus à prolonger et améliorer la vie de leurs semblables à l'aide d'organes artificiels extrêmement sophistiqués et coûteux, élaborés par une société connue sous le nom de L’Union. Le sombre coté de cette percée scientifique : lorsque les "greffés" ne sont plus à même d'honorer les échéances de leur crédit, L’Union envoie alors ses agents spécialisés, les Repo Men, pour reprendre la marchandise, sans se préoccuper du confort ou de la survie de leurs clients insolvables. Rémy, un des meilleurs Repo Men sur le marché, est victime d'un arrêt cardiaque et se réveille avec le dernier modèle de cœur artificiel implanté dans le thorax, et la note salée qui l'accompagne.
Dans un futur proche, le travail de recouvreurs de dette new age…
Un film futuriste aux airs de demain pas si lointain, tout nous ramène à une actualité, que ce soit à travers les voitures, la vie et environnement citadin.
Tout nous entraine dans cette histoire sans besoin d’expliquer plus que ça les conditions de vie.
Dans un pays, très habitués aux crédits ou financement de toutes sortes et souffrant d’une couverture quasi inexistante pour la santé, cette aubaine de pouvoir s’offrir le luxe de tout et n’importe quoi organiquement parlant semble une aubaine.
Ce film semblerait presque être une satire du système financier à l’Américaine mettant finalement en grande évidence, la chute vertigineuse dans laquelle sont précipités les « clients ».
Que ce soit pour une télé, une maison…. alors pour un organe !
Surtout dans un monde actuel, ou la transplantation souffre d’une demande en continuelle augmentation. Domaine dans lequel, la biotechnologie explose véritablement rendant le sujet vraiment sensible pour toutes ces raisons.
Le duo, comme je les aime tant, Law / Whitaker fonctionne bien et nos deux tueurs, anti héro par excellence, se surpassent dans leur travail, ils sont les meilleurs.
On a même droit à de belles scènes de combats bien chorégraphiées et vraiment percutantes.
L’ensemble suit une cohérence sans faille, le tout avec de belles sonorités blues / jazzy.
Le réalisme est saisissant et la caméra n’épargne rien, on a droit à des scènes bien gore et vraiment bien faites.
Et même au moment de la dernière partie où tout semble partir dans tous les sens, la réalité rattrape le tout pour expliquer les extravagances de « Recall » de la scène finale, qui est géniale.
L’ami d’hier demeurera celui de demain avec un cadeau des plus chers, mais quand on aime on ne compte pas.
Une histoire qui ne serait pas applicable chez nous finalement…… avec la sécu….Vive la France et la danse de la joie « et paf »….