Résumé
Au bout de 11 années, Tim est autorisé à quitter l'hôpital psychiatrique. Le jeune homme de 21 ans ne rêve que de faire un trait sur son passé et de reprendre une existence normale. Sa soeur aînée Kaylie le replonge pourtant dans ses souvenirs, le ramenant à la demeure familiale où il s'est produit une tragédie entre maman et papa. Kaylie est convaincue qu'un vieux miroir est responsable de ce cauchemar et elle tente de le prouver en posant des caméras dans la maison. Rapidement, le frère et la soeur commencent à halluciner, étant incapable de séparer le vrai du faux.
Miroir, miroir.
Un bon petit thriller dans un huis clos où les acteurs tournent en rond, tantôt acteurs, tantôt spectateurs face à un miroir envouté.
Avec des cheveux, Gillan est pas mal non plus et après avoir interprété Nebula, elle propose un rôle entier et offre un jeu de personnage au visages multiples très réussi. Les autres acteurs interprètent très bien le reste de cette famille tour à tour envahi par le pouvoir de ce miroir, avec une Sakhoff au centre de ce huis clos.
L’atmosphère est bien rendue et dès le départ la tension est présente, je regrette un peu que cela ne monte pas crescendo avec des moments où il ne se passe pas grand chose. Les maquillages, surtout de la mère, sont bien faits et la part de suggestion ne fait qu’amplifier les appréhensions, mais les yeux brillants manquent un peu d’inspiration.
Une histoire faite d’aller et venue entre un présent et un passé qui déroute à tel point que l’on ne sait plus vraiment où se situer parfois. L’idée est intéressante mais trop utilisé, on se perd un peu même si cela prend tout son sens dans la dernière partie du film.
Pas vraiment de surprise dans l’issue de ce film mais un petit moment de frisson dans la même lignée que « Mirrors ».