Résumé
On connaît tous Jérôme Kerviel, le trader passé du jour au lendemain de l’anonymat au patronyme le plus consulté sur les moteurs de recherche du net en 2008… l’opérateur de marchés de 31 ans dont les prises de risque auraient pu faire basculer la Société Générale voire même le système financier mondial… l’homme condamné deux ans plus tard à cinq ans de prison dont trois ferme et aux plus lourds dommages-intérêts jamais vus pour un particulier : 4,9 milliards d’euros.
Mieux que le casino.
Une démonstration d’un univers plus que pourri dans lequel ne surnage que les plus gros chacal en mal de morts ou évènements dramatiques pour le seul plaisir de faire de l’argent. Un film dans lequel, personnellement, je ne plaindrais personne si ce n’est nous face à un système bancaire bon qu’à se plaindre parce qu’il aura perdu des milliards sans plus de justification que ça. De l’argent perdu nous appartenant et dont la dette sera presque complètement épongé par le pouvoir suprême de notre belle monarchie…avec nul autre que notre argent, bien sûr. Quand je pense que ce même système nous demande des comptes lorsque l’on veut retirer quelques centaines d’euros de son propre compte, bien créditeur….Quoi qu’il en soit, un sujet bien différent de ceux traités jusque là par Barratier. Très inspiré par le livre du trader en déroute, il reflète un parcours hors du commun interprété avec talent par Arthur Dupont et même si le sujet ne m’enchante pas de prime abord, l’intérêt est là.