Affiche du film ""

Le labyrinthe de Pan

Le Labyrinthe de Pan

L'innocence est plus forte que le mal

20061 h 53 min
Résumé

Espagne 1944. Ofelia s'installe avec sa mère dans une garnison dirigée par Vidal, son beau-père, capitaine autoritaire de l'armée franquiste. A proximité de la grande maison familiale, la jeune fille découvre un étrange labyrinthe gardé par une créature nommée Pan. Le monstre lui révèle qu'elle n'est autre que la princesse d'un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofelia devra se soumettre à 3 épreuves que rien ne l'a préparée à affronter...

Métadonnées
Réalisateur Guillermo del Toro
Durée 1 h 53 min
Date de sortie 25 août 2006
Détails
Média
Statut
Note Excellent
Images
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On est en plein conte de fées et pourtant il semble que l’on navigue souvent en plein cauchemar.

Il subsiste en permanence une certaine angoisse ou cruauté renforcée par la musique pesante, tourmentée et des couleurs très contrastées.

Le monde de la réalité se détachant de sa violence intensifiée par les couleurs froides.

Contraste énorme entre la féerie fabuleuse développée dès le début avec la fée et la violence innommable d’un capitaine franquiste? Sergi Lopez est terrifiant, déjà dans Harry un ami qui vous veut du bien, il faisait peur, mais là, la froideur de son visage et ses actes de barbarie, de bourreau sont horribles.

Un monstre du fascisme bien plus démonique que ceux du labyrinthe.

Bien sur, l’action se déroule à la fin de la guerre à une période durant laquelle Franco dicte ses lois et mène le pays d’une main de fer. Dans ce sens, le film ne badine pas sur les formes d’atrocités du régime.

Ivana Baquero, pour sa part, incarne une Ofelia, princière.

A la recherche d’un royaume perdu, elle devra subir 3 épreuves, guidée par des fées et … un faune.

Un seul regret, Enorme, Mercedes, pourquoi n’as-tu pas saigné ce porc de Vidal ??? Mais…

En définitive, Ofélia, renaitra à la vie auprès de ses parents par le choix du sang versé, alors que son frère sera venu de celui de sa mère, dans un autre monde. Une belle manière finalement de considérer le monde réel comme secondaire, et de faire la place belle à la vie des deux côtés. Pour une plus belle fin.

Les effets spéciaux participent grandement à la réussite de cette œuvre.

Du premier insecte entre phasme et menthe religieuse, à la mandragore en passant par le crapaud, tout y est réaliste et captivant plus qu’effrayant.

Wong Kar-Wai n’y aurait rien vu à Cannes apparemment, malgré une longue standing ovation.

Mais heureusement le film aura été récompensé à de nombreuses reprises, par la suite, par trois Oscars et autres…

Un film qui fait rêver à travers pourtant de nombreuses atrocités…mais à voir…

Captivant et interprété avec talent par tout les acteurs, on ne peut que se satisfaire d’un tel spectacle qui tient en haleine jusqu’au bout.

Author: admin5508

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