Résumé
Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie ?
Comment devenir tailleur.
Nouvelle adaptation et sang neuf pour cette adaptation originale de comics. Après « Les gardiens de la galaxie » de chez Marvel, c’est au tour des « Kingsman » de faire leur entrée en scène, et quelle apparition.
Quel merveille, Vaughn navigue adroitement entre ses fabuleux « Kick-ass » et son dernier « X-men » pour nous offrir un film original s’inspirent un peu des deux.
Pas de super héros ais des supers personnages, pas de justiciers en herbe mais de vrais Sir au service de la reine. Entre James et Bond, il y a les Kingsman, chevaliers des temps modernes plus vrais que vrais.
Plus British que jamais, l’humour autant que les personnages font jubiler, que ce soit en costume derrière un ordi ou en survêtement devant une Guiness, chaque rôle est un monument et sort des sentiers battus stéréotypés que ce soit pour les méchants ou les gentils, tel le face à face de Firth et Jackson lors de l’invitation au repas M…. Des caricatures, des répliques phares et des allusions à tout bout de champ pour rendre les scènes toujours plus cocasses comme celle qui s’arrose au champagne à la fin. Tout est prétexte à faire rebondir…
Au moment où je croyais le film basculer du côté obscur du cinéma pour teenager, notamment lors de l’incorporation, la direction change et repart de plus belle. Au paasage, le réal et scénariste en profite pour distiller une once de Guine….non, de foi dans la volonté du changement du tout à chacun, la grande classe.
L’élégant Firth a fini de bégayer et donne la parole au jeune Egerton face à un Samuel en mal de connaître les bienfaits des leçons de Rush, sujet de sa majesté ; allusions peut être…
Les acteurs se prête au jeu des scènes de combats avec des figures incroyables, et Firth n’est pas en reste. Enjolivées par des prises de vue en plan large et des ralentis aux petits oignons, le tournage n’hésite pas à faire paraître des scènes parfois bien gores, heureusement non censurées chez nous. Un désordre jubilatoire à l’image de la scène dans l’église incroyablement conservée par bonheur. Un adroit mélange pour perdre pied et se laisser convaincre que ce que l’on veut comparer à du déjà vu sera en fait utilisé différemment et du coup surprendre. On est de plein pied dans un nouvel univers, celui de Vaughn qui n’hésite pas au trash ; encore un peu plus et on aura droit a du Tarantino.
