Résumé
Partout sur la Terre, Steve Jobs est célébré comme un créateur de génie dont les inventions ont révolutionné notre façon de vivre et de percevoir notre monde. Il est aussi connu comme l’un des chefs d’entreprise les plus charismatiques et les plus inspirants qui soient. Mais qui connaît l’homme derrière l’icône ? Qui sait quel parcours humain se cache derrière la destinée de ce visionnaire d’exception ? De l’abandon de ses études universitaires au formidable succès de sa société, voici l’incroyable ascension de Steve Jobs, co-créateur d’Apple Inc., l'un des entrepreneurs les plus créatifs et respectés du XXIe siècle.
Naissance d’une révolution.
Je suis bien content d’avoir vu ce film qui explique en partie pourquoi, à un moment, Apple est devenu La marque chère et totalement exclusive, compatible avec rien alors qu’elle se devait d’être la plus accessible par le grand nombre. C’est vrai qu’à l’époque où l’on s’amusait encore à faire des programmes avec du basic, Steve a proposé une révolution que l’on aura fait qu’apercevoir, pour la voir resurgir bien des années plus tard et pour cause. Malgré cet « éclaircissement » le film est un peu flou et passe de période en période en espérant avoir soulevé l’essentiel et pour ma part, j’ai décroché plusieurs fois du fil de l’histoire. Le brio du maître n’est pas au devant du sujet, ou pas assez et s’appuie plus sur la joute avec les actionnaires ainsi que la future avec un certain Bill et finalement je pensais voir la vertigineuse réussite de l’homme malgré son manque certain de qualité humaine et là le film hésite à prendre un envol pour un côté ou l’autre et au final je suis resté sur ma faim des deux côtés!
L’interprétation, quant à elle, est parfaite, tout comme la similitude comportementale adoptée par Kutcher, même si on lui conserve un côté résolument jeune hormis la scène de départ lors de laquelle le grimage est moyen.
Un regret donc, sur le déroulement qui ne sera jamais bien linéaire et se confortera plus sur des chiffres, ce qui, à grand coups de rappels tout au long du film, n’était pas du tout le fer de lance de son créateur, dommage, pour moi, que le film est choisi ce combat là.