Résumé
Comment un homme seul peut-il changer le monde ? Telle est la question qui hante Bruce Wayne depuis cette nuit tragique où ses parents furent abattus sous ses yeux, dans une ruelle de Gotham City. Torturé par un profond sentiment de colère et de culpabilité, le jeune héritier de cette richissime famille fuit Gotham pour un long et discret voyage à travers le monde. Le but de ses pérégrinations : sublimer sa soif de vengeance en trouvant de nouveaux moyens de lutter contre l'injustice.
Bruce Wayne va apprendre que quand nous tombons, c’est pour mieux apprendre à nous relever ; ainsi, quoi que nous soyons au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes. Acte 1.
L’Excellent Bayle accompagné par Michael Caine, vont, par leurs interprétations respectives, redéfinir les contours de deux énormes personnages.
Le jeu est parfait et Bayle signe surement là un de ses meilleurs rôles.
Tout fonctionne à merveille et l’histoire retracée nous envoie bien au-delà du simple justicier nocturne.
On évolue dans une histoire scénarisée à la manière d’une légende de Lord Greystoke. Les environnements modernes imaginés et filmés dans le film nous envoient bien au-delà de l’époque imaginaire habituelle.
On regarde et on vit les situations avec un réalisme présent continuel.
On assiste avec délectation à la transformation du héro, tout y est enrichi pour un incognito renforcé jusqu’à la voix qui est modifié pour l’apparat. Et pour une fois, la mythique cape est développée à son envergure maximum, pour le plus grand plaisir du best jump, telle les ailes de la chauve souris.
Tout ça sans oublier les gadgets et véhicules qui vont bien dans l’air du temps.
La musique, signée par Hans Zimmer, à elle seule, joue un rôle de poids. Elle sera la signature du film, celle par laquelle on reconnaitra le héro à la manière de celle de superman…aaahhhhhhh Batman vs Superman….les 2 comics les plus légendaires ; mais ça c’est pour très bientôt et c’est une autre histoire.
Elle assombrit encore plus l’atmosphère du film, à la manière d’un bon « Blade runner », d’ailleurs on retrouve même l’excellent Rutger Hauer.
A côté de ça, on adroit à un casting de haute volée qui ne nous laissera pas sur notre fin.
La naissance d’un héro, sa prise de conscience, sa rage, ses passions et déceptions…et sa revanche…
On partage ces évolutions pour mieux apprécier encore, ce qui est à venir.
Et là encore, après tout cet emballage, l’histoire peut exploser et en mettre plein la vue.
Le comics au talent multiple, le justicier de l’ombre va pouvoir émerger et apprendre à contrôler sa soif de vengeance.
Au final, une sacrée mise en bouche qui pose les jalons avec petit méchant pour la préparation, en attendant de voir la suite qui devrait tout casser…avec du méchant très méchant, du sombre encore plus noir et de l’action encore plus terrifiante.