Résumé
Après un atterrissage forcé, Kitai Raige et son père, Cypher, se retrouvent sur Terre, mille ans après que l’humanité a été obligée d’évacuer la planète, chassée par des événements cataclysmiques. Cypher est grièvement blessé et Kitai s’engage dans un périple à haut risque pour signaler leur présence et demander de l’aide. Il va explorer des lieux inconnus, affronter les espèces animales qui ont évolué et dominent à présent la planète et combattre une créature extraterrestre redoutable qui s’est échappée au moment du crash. Pour avoir une chance de rentrer chez eux, père et fils vont devoir apprendre à œuvrer ensemble et à se faire confiance…
La mission invraisemblable d’un jeune cadet en charge de trouver une balise, suite au crash de sa navette, pour sa survie et celle de son père dans un environnement totalement inconnu.
Seules la rigueur et la détermination pourront permettre au jeune garçon de réussir à surmonter l’ampleur de sa tâche.
Le film commence très rapidement et j’en ai pris plein les yeux d’emblée.
Les présentations diverses de nouveaux milieux d’accueils pour l’humanité, suite à une planète dévastée par les excès de l’homme sont réussis. L’histoire ne s’attarde pas dessus et très vite la relation du père et du fils émerge. Dans un tel cadre, Smith, fils et père, brillent une nouvelle fois par une interprétation intéressante.
Il n’y aura pas autant de jeu et d’émotions que dans « la recherche du bonheur », mais j’ai bien aimé celui-ci quand même. Visiblement, c’est la part belle à la science fiction qui est privilégiée, ou tout au moins à l’essai.
Des décors magnifiques, une revisite de la Terre après un abandon ayant provoqué un retour à la fertilité de celle-ci, accompagné d’une profusion de vie. On a droit à une succession de nombreux animaux fantastiques. Et que dire de l’ursa, terrifiant. Même si tout bon ranger doit être capable dans cet univers de se convaincre que la peur n’est pas réel et qu’elle n’est qu’un choix malgré sa réalité de la peur, (ça c’est pour la petite séquence qui va foutre la merde dans les médias), on se rend vite compte que face à la sale bestiole, les blablas, c’est de la foutaise.
Mais bon comme on est avec le gosse, qui joue encore une fois, très bien, on se laisse mener par le bout du nez. On a droit à des séquences bien mouvementées comme celle du vol en chute libre, terrible. Malgré ça, et d’autres petites séquences encore, le film est assez plat ou lent (voir agonisant). C’est dommage parce que tous les ingrédients étaient présents mais il y a un manque évident d’exploitation de tout ce qui fait le film. Peut être du à un désir de rendu prononcée par Shyamalan pour ajouter un peu plus au stress omniprésent, tenté. Malgré ça, on restera toujours en deçà des précédents succès comme le 6ème sens ou incassable qui ne resteront décidément que de lointains souvenirs, regret !!!
Parallèlement à cela, un « scandale » quant à l’évocation d’un scénario scientologue écrit par Will aura fait couler beaucoup d’encre. Alors je n’ai pas trouvé d’évocations flagrantes de la manière pour l’homme de travailler à son salut spirituel et de l’évidence des moyens à acquérir pour y arriver mais cela est resté en suspend… Quoi qu’il en soit, j’ai plus trouvé qu’il s’agissait d’un petit film de SF qui n’était pas à la hauteur de ce que le réal avait pu nous fournir précédemment et c’est tout ! Mais je suis loin d’être un spécialiste en dianétique…
